LA LISTE DES DIFFERENTS METIERS QUE J'AI EXERCÉ...
- Télévendeuse de portes et de fenêtres... sans grand succès.
- Vendeuse de revues à 5 euros dans la rue.
- Hôtesse de caisse à la FNAC.
- Opératrice du téléphone rose... non rémunérée.
- Conductrice voiture pilote, ou comment vivre dans un Peugeot Partner.
- Inventatrice (sisi... inventatrice) de système D pour ressortir propre d'une douche de routier.
- Secrétaire avec ou sans lunettes.
LA LISTE DE TOUS MES CONTRES...
Je suis contre :
- les rides.
- les cheveux coincés dans le lavabo.
- faire l'amour sur du Mike Brant.
- le port de la moustache.
- la peine de mort.
- Yannick Noah.
- le prénom Joachim.
- l'abstinence.
- la famille Le Pen.
- le massacre annuel des globicéphales aux îles Feroe.
- Corinne Touzet.
LA LISTE DE TOUS MES POUR...
Je suis pour :
- les taxis Karaoké.
- l'adoption pour les homosexuels.
- le pain au chocolat brioché de La Maligorne en bas de chez moi.
- l'abolition du string panthère.
- les voyages désorganisés.
- un rassemblement quotidien de tous les gens qui mangent seuls, tous les midi, dans leurs voitures, sur le parking du Leclerc.
- la glamourisation du slip et de la gaine.
- le FONACON.
- la mise en orbite de Bernard-Henri Levy.
- les cuites entre potes.
- les soutien-gorges Push-Up.
- la canonisation de Geneviève De Fontenay.
LA LISTE DES QUESTIONS QUE JE ME POSE TOUJOURS...
- Est-ce que j'ai bien fermé la voiture?
- Pour quelle raison Dechavanne est-il si populaire?
- Est-ce que j'ai bien mis le réveil pour demain?
- C'est pour quand les voitures volantes?
- Est-ce que j'ai éteint le chauffage de la salle de bain?
- J'ai débranché le lisseur?
- Combien de temps me reste-il pour dormir?
- Est-ce qu'il pense à moi des fois?
LA LISTE DES TRUCS LES PLUS FOUS QUE J'AI FAITS DANS LA VIE...
- Tout quitter pour m'installer à Thorigny - 85 - Vendée - Royaume du néant.
- Dire à mon père d'aller se faire foutre!
- Me mettre plus bas que terre pour un mec que j'aimais.
- Me faire peloter dans une camionnette EUROPCAR par un inconnu.
- Traverser la rue sans regarder.
- Porter un jogging Tortues Ninja.
- Partir 3 semaines en Italie, en immersion totale dans une famille que je n'avais jamais vu.
- Me taper 500 km en voiture, avec la grippe, juste pour le voir lui, sans succès.
LA LISTE DE MES ERREURS DE JEUNESSE...
- Ma passion pour Christophe Alves en CE1.
- Les expériences sur les guppy de l'aquarium...
- Avoir voté Ségolène Royal, je ne sais pas ce qui m'a pris.
- Ma fanattitude pour Larusso.
- La Free-party galère à L'Isle Adam.
- Ces chaussures bleu et orange fluo que je portais en 6ème...
To be continued...
crispix
Super 8
Samedi 16 janvier 2010 à 13:23
Jeudi 14 janvier 2010 à 22:01
Les gens meurent. C'est un fait. Partout dans le monde, à chaque minute qui passe des gens meurent.
On peut mourir sans avoir vécu. Ce n'est pas son cas. On peut mourir seul comme une rature, ce n'est pas son cas.
On peut mourir sans avoir vécu. Ce n'est pas son cas. On peut mourir seul comme une rature, ce n'est pas son cas.
Je ne pensais pas que la mort d'un artiste pouvait autant me toucher. Pourtant il est mort et je suis touchée. Triste.
Sa musique est ancrée en moi, ses chansons sont dans mon coeur, parce qu'à certaines périodes de ma vie, elles m'ont parlé.
Parce que ses textes m'ont fait trembler, pleurer, tellement de fois que je ne saurais pas vous dire combien. Parce qu'il a été tellement présent dans ma pauvre petite chambre d'ado de 9m², parce que sa voix erraillée à bercer mes nuits, parce qu'il a crié tellement de fois ADIEU MES AMIS dans mon I-pod, parce que Te souviens-tu me bouleverse encore à chaque fois que je clique sur lecture dans Windows Media, parce que je m'effondrais avec son Toujours quand tu dors, et que j'espérais avec les Botzaris. Parce que sa rage de vivre était toujours plus forte que son désespoir. Parce qu'il...Parce que tout ça...
Mano Solo est mort. Y'a rien d'autre à dire sinon "Putain de merde!"
Hasta la vista, bye bye!
Mercredi 16 décembre 2009 à 22:43
Juste parce qu'il faut le lire pour le vivre.
A l'origine, le livre s'appellait Voyage au bout de la Solitude... Tout est dit, non?
Il est fort probable que, si Christopher McCandless et moi-même avions vécu à la même époque et nous étions cotoyé, nous n'aurions pas été amis. Chris McCandless était, à mon sens, un idéaliste, borné et intransigeant. Mais il était ce qu'il était. Il avait des valeurs et un amour profond pour la nature. J'aurais aimé le connaître. Il devait être de ces personnes capables de changer les opinions, et de changer la vie des autres.
De cette histoire, si bien écrite, je ne retiendrai donc pas les qualités de son héros, puisque tout du long, l'orgueuil et l'idealisme d'Alex m'ont agacé au plus haut point. Bien que sa personnalité, telle qu'elle est dépeinte par Krakauer, m'ait bluffée et captivée, je lui ai préféré son auteur.
Jon Krakauer... qui m'a fait vivre la plus grande des aventures en m'accompagnant sur les traces d'Alexandre Supertramp alias Christopher McCandless.
J'ai été profondément touchée par ce livre, peut-être parce que je l'ai lu au moment précis où j'en avais le plus besoin...
Au passage :
« Si tu penses que la joie vient seulement ou principalement des relations humaines, tu te trompes. Dieu l’a disposé tout autour de nous. Elle est dans toute chose que nous pouvons connaître. Il faut seulement que nous ayons le courage de tourner le dos à nos habitudes et de nous engager dans une façon de vivre non conventionnelle. […] Tu es la seule personne que tu doives combattre, avec ta réticence butée à t’engager dans une vie nouvelle. » Chris McCandless / p.89-90
« La vie telle que la plupart des gens la vivent, m’a toujours laissé insatisfait. Je veux une vie plus intense, plus riche. » Everett Ruess / p.134
« Everett était un garçon étrange, différent des autres, mais lui et McCandless ont au moins essayé de vivre leur rêve. Ils ont essayé. Peu de gens le font. » p.141
« Il avait raison de dire que vivre pour les autres est le seul bonheur assuré dans la vie… » Tolstoï / p.237
« Affronter le danger est un rite de passage dans notre culture comme dans la plupart des autres. Et puis, le risque a toujours eu un certain charme. C’est en grande partie la raison pour laquelle tant d’adolescent conduisent trop vite, boivent trop, prennent des drogues. » p.253-254
« Il serait trop facile d’appliquer un stéréotype à Christopher McCandless, de le confondre avec un de ces garçons sentimentaux et écervelés qui lisent trop et n’ont pas le moindre bon sens. Ça ne colle pas. Il ne faisait pas partie non plus de ces fainéants irresponsables, désaxés, égarés, que ronge un désespoir existentiel. Bien au contraire. Sa vie était chargée de signification et avait un but. Mais pour lui, la signification se trouvait au-delà des voies toutes tracées. Se méfiant de ce qu’on obtient trop facilement, il avait beaucoup exigé de lui-même - et finalement plus qu’il ne pouvait donner. » p.256-257
« Le bonheur n’est vrai que quand il est partagé. » Chris McCandless / p.263
« Le dernier souvenir triste flotte autour de moi et parfois me recouvre comme de la brume, effaçant la lumière du soleil et jetant un froid sur l’évocation des temps heureux. Il y’a eu des joies trop profondes pour être décrites avec des mots, et des douleurs que je n’ai pas osé regarder en face. » Edward Whymper / p.277
« Il a dû être très courageux et très fort, à la fin, pour ne pas se tuer. » Billie McCandless / p.280
Samedi 14 novembre 2009 à 21:43
Ma vie a toujours été un vaste bordel. AVec le temps pourtant, j'ai l'impression de mieux m'organiser. Je me rends compte que venir vivre ici, m'a fait grandir. Ca aurait pu m'arriver en Haute Savoie ou dans les Pyrénées, le fait est que la Vendée m'a fait grandir. Je ne suis plus la même personne.
Je suis plus indépendante qu'il y'a deux ans, plus solitaire aussi. Cette solitude qui me terrorisait parfois, me brisait aussi, je commence juste à l'apprivoiser. Parfois c'est dur, c'est vrai, comme quand je l'ai laissé Lui sur le quai, Dimanche soir, alors qu'au fond de moi je trouvais ça tellement absurde de devoir le quitter. Mais je m'y fais, petit-à-petit, je réalise que la solitude est surmontable.
J'ai déménagé, je vis à Mareuil-sur-Lay maintenant, je n'ai ni télé, ni internet, ni téléphone, et vous savez quoi? Je trouve ça apaisant. J'avais déjà tenté l'expérience "No TV" pendant 3 semaines cet été, mais j'étais sans cesse occupée avec les gens de la Clinique. En ce moment, c'est différent. Je me sens zen, au calme, dans mon petit intérieur encore en chantier, avec mon canapé, mon guide touristique sur Bruges et mon bouquin du moment (Into the Wild). Je me sens à l'abri des petits soucis.
Je suis plus indépendante qu'il y'a deux ans, plus solitaire aussi. Cette solitude qui me terrorisait parfois, me brisait aussi, je commence juste à l'apprivoiser. Parfois c'est dur, c'est vrai, comme quand je l'ai laissé Lui sur le quai, Dimanche soir, alors qu'au fond de moi je trouvais ça tellement absurde de devoir le quitter. Mais je m'y fais, petit-à-petit, je réalise que la solitude est surmontable.
J'ai déménagé, je vis à Mareuil-sur-Lay maintenant, je n'ai ni télé, ni internet, ni téléphone, et vous savez quoi? Je trouve ça apaisant. J'avais déjà tenté l'expérience "No TV" pendant 3 semaines cet été, mais j'étais sans cesse occupée avec les gens de la Clinique. En ce moment, c'est différent. Je me sens zen, au calme, dans mon petit intérieur encore en chantier, avec mon canapé, mon guide touristique sur Bruges et mon bouquin du moment (Into the Wild). Je me sens à l'abri des petits soucis.
Y'a quelques jours j'ai fondu en larmes sous la pression que je m'imposai, aujourd'hui, je respire enfin.
Je ne vous oublies pas, ni Pauline, ni Micka, ni Lisa, ni Chiara, ni ma chew son Tony et leur bébé. Seulement là, je m'occupe de moi.
PS : Il faudra quand même que je vous raconte mon déménagement, parce que c'était bien marrant.
PS : Il faudra quand même que je vous raconte mon déménagement, parce que c'était bien marrant.
Mardi 3 novembre 2009 à 20:37
L'Hiver arrive mes amis, et moi j'en suis ravie. Le vent glacé va s'engouffrer sous nos manteaux, on va emmitoufler nos petites mains gelées dans de jolis gants, on va mettre des collants sous nos pantalons, et des grosses chaussettes pour dormir, on va recevoir des catalogues de jouets épais comme des annuaires, on va gratouiller le pare-brise en se maudissant ne pas y avoir penser avant "parce que là maintenant on est à la bourre et que c'était vraiment pas le moment".
Outre le fait que Noël soit ma période préférée, j'attends le mois de Décembre avec grande impatience.
Vous savez pourquoi? Parce que mon Mandarino et moi, on part à Bruges en amoureux.
L'idée m'est venue comme ça, début septembre, au cours d'une discussion téléphonique :
Moi : Bruges à Noël, ca te tente?
Clem : T'es sérieuse là?
Moi : Oui
Clem : Putain mais j'ai envie d'y aller depuis que j'ai vu Bons Baisers de Bruges.
Moi : Moi aussi. Alors on y va?
Clem : Carrément.
Tout est prévu. On part de Paris le 27 Décembre au milieu de la Nuit. En voiture Simone, on va chanter tout le trajet et dormir aussi (lui).
Au programme : bateau mouche sur la Venise du Nord, exploration de la Cité médiévale (le Markt, le Burg, les ruelles, les petits resto, les ponts, etc...), respirer la brise marine à Ostende, gravir les 336 marches du beffroi (je ne sais pas encore comment je vais les gérer celles-ci), le musée du Diamant, le festival de sculture sur neige et glace, le delphinarium, le marché de Noël, la promenade "Mystérieux contes de Noël", le passage en 2010, Lui et moi ensemble bien blottis dans notre belle amitié, toutes les photos qu'on va prendre, tous les bons moments qu'on va vivre.
J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte.