Autant vous le dire de suite, mes cocos, j'ai passé une semaine épouvantable! Non mais vraiment.
Lundi matin, ça n'avait pas trop mal commencé pourtant, jusqu'à ce que je me dise (comme une imbécile de première que je suis), tiens, si je me faisais rafraîchir les pointes.
Ni une, ni deux, je décroche mon téléphone et je prends rendez-vous chez la coiffeuse du coin, en me disant "tiens je ne l'ai jamais essayée pourquoi pas!"
Et là, bien évidemment aucune petite voix dans ma tête n'a hurler: "NONNNNNNNNNNNNNNNNNN Malheureuse!!!!!!!!!!!!!"
Non, on m'a laissé faire. Entre temps, j'avais un peu oublié mon rendez-vous chez le toubib à 9h30. Mais ça je ne m'en suis souvenue que mercredi....
Donc bon, le lundi se passe pas trop mal, je glandouille, etc, etc.
Le Mardi arrive, sur les coup de 9h20 je débarque au salon avec mes cheveux gras, dans l'optique d'en ressortir avec un joli carrré aux épaules plongeant, et balayé de jolies mèches châtain doré.
Bon, la coiffeuse est très sympa, son salon est rikiki, je trouve dans son unique catalogue, la coupe parfaite pour encadrer mon visage. Je la lui montre, je laisse le livre ouvert en précisant que c'est celle-ci que je veux exactement.
Et c'est parti pour un long tartinage de coloration sur toute la superficie de ma grosse tête.
Jusque là, mes amis, rien de grave, une forte odeur de produit chimique et c'est tout. Mais voilà que l'immonde traitresse, une fois mes cheveux soignés et rincés, saisit de sa main moisie sa paire de ciseau et se met à couper, couper, couper et encore couper, jusqu'à ce que mes beaux cheveux mi-longs soient réduits à l'état d'amas dispersés, aux pieds de la gargouille!
Je ferme les yeux, je ne dis rien, je me concentre sur les bourrelets de Britney qui fondent à vue d'oeil selon Closer, je sers les dents pour ne pas pleurer de rage.
Mais elle continue de couper, encore et encore. Je lui dis: "Ils m'arriveront aux épaules, non?", elle esquive l'infâme crapule!
Et quand elle a terminé, j'ai les yeux bouffis par des larmes contenues, et plus de cheveux. La nuque est rasée, le carré n'est pas droit, seule la couleur est réussie. Je voulais ressembler à Sarah Michelle Gellar dans souviens-toi l'été dernier, je ressemble à Uma Thurman dans Pulp fiction, la frange en moins, et la tronche bouffie en plus!
Et là, en sortant la pauvre fille que je suis, a dit "merci, c'est très bien, bonne journée!"
Non mais sérieux, qu'auriez-vous fait à ma place? J'ai donc fais un sourire un peu crispé, et je me suis réfugiée dans ma voiture pour pleurer, pleurer. En arrivant chez mon père, je me suis avachie sur le divan, en continuant de pleurer mes cheveux qui n'étaient plus!
Ma soeur a même cru qu'il était arrivé quelque chose de grave! Et en fin de compte c'était le cas, l'immonde déjection de poule avait eu son diplôme de coiffeuse dans une maison de retraite! Bouhouhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu