Mercredi 14 mai 2008 à 15:09

Juste parce que ce matin, j'ai scanné de vieilles photos de moi étant gamine, et que j'ai eu la sensation déplaisante de prendre un sacré grand coup de vieux!
Dieu que ce temps-là était insouciant, drôle et merveilleux.


"Nous sommes toujours préoccupés de perdre notre jeunesse. Mais le bien le plus précieux que nous ayons possédé, c'est l'enfance, et elle est toujours perdue."
René Boylesve

Dimanche 11 mai 2008 à 13:14



A mesure que le temps file sous nos fenêtres, on finit par se rendre compte que plus rien ne sera jamais plus comme avant. Et c'est une triste réalité que celle-ci!

J'ai 21 ans, et pourtant certain matin en me réveillant, je crois encore qu'en ouvrant les yeux, je serais de retour dans mon lit de Champigny, prête à sauter dans ma vieille robe kaki en lambeaux, et dans mes 16 ans.
Quand j'y repense, je me dis que tous les moments passés à me plaindre d'une inactivité totale avec mes amis sur les bords de marne ou autour d'un café au PMU des chinois, sont des moments que j'aurai dû savouré à l'infini.

Parce qu'aujourd'hui, les cafés noisettes en terminale devant lesquels on se demande si oui ou non on sèche Camus, les roulades dans l'herbe, les mains perdus dans les cheveux de Clem, les fous rire, les grimaces en philo, les parties de bataille avec Céline en SVT en seconde, c'est terminé.
Et ouais, je ne m'allongerais plus jamais dans l'herbe avec flo, pernelle, sandra, et tous les autres au petit parc de coeuilly.
Je ne râlerai plus jamais après Céline ou Mickaël pour m'avoir traînée dans une teuf à l'autre bout du 95!
J'ai récupéré mes petits chaussons chez Lilah, parce que le squattage c'est fini. Tout comme les slow à trois dans le salon d'Angelin, les "Tu es belle" marmonnés sur un canapé, les catalogues de chanson, les dévalisages de placard chez Floriane tous les midis au collège.
Les dimanches poker chez moi, les soirées barbecue râtées chez damien, les moments où posée sur mon trottoir je m'épanchais sur l'épaule d'Olivier.
Les nuits dans la chambre aux tournesols...
C'est pas que je sois si nostalgique, c'est juste que je me dis que le temps passe trop vite.

Aujourd'hui je suis perdue, hier j'étais au lycée, avant-hier au collège, et la semaine dernière je jouais aux boules avec Jonathan et Mylène, je pleurais parce que Damien F. avait jeté mon pain à la poubelle. Je jouais à l'élastique avec Christelle, à la maîtresse avec Laureen, je sillonnais Coeuilly sur mon vélo avec Kristina, je jouais aux pollypocket avec felix et Marie-lou. J'écoutais Hélène Segara en pleurant parce qu'il ne me voyait pas.
Et demain, où vais-je atterrir?

"J'ai traversé les années, plus vite qu'on passe un péage"
Grand Corps Malade

Dimanche 13 avril 2008 à 0:58

          

C'est dégueulasse je trouve, de passer un week end aussi nul à chier après avoir passé de merveilleux moments à Paris le week-end dernier!
C'est vrai quoi, attendez que je vous raconte...

Mercredi

17h30:
je foire mes test de niveau dans ma future école, ok pas grave rien à foutre je vais à Paris ce soir, ça me changera les idées.

23h00
j'ai un clement qui pue la tartiflette qui me serre dans ses bras! Ah!!

Jeudi
 

14h00:
c'est les retrouvailles avec Tonio aux 4 sergents. On a bu une tonne de coca et de diabolo gren' en matant les clips et en papotant.

18h30:
Moi à la gare de Villiers en train de pester sur la messagerie de Chiara: "Bon, je suis à la gare comme prévu, je t'attends, je suis en retard alors j'espère que tu m'attends toi aussi", entre temps un gars s'approche et n'a d'yeux que pour ma poitrine pas terrible...
Lui: "Bonjour, on peut faire connaissance?"
Mes seins (comme dirait Anna Gavalda): ...
Lui: "Vous attendez quelqu'un?
Mes seins: ...
Entre temps il me lâche et Chiara m'appelle en me disant qu'elle est déjà rentrée chez elle. OKK!

20h30, c'est italien avec ma maman, chez Attilio, au Salvamori. Hummmm Miam.

Le lendemain, Vendredi (c'est soirée entre amis...) je glandouille toute la journée, y'a personne sur Champigny de toute façon!

18h30: je vais à l'inauguration de la nouvelle C5 chez l'Homme de ma vie. Bon je discute à droite avec sa soeur, à gauche avec son père, au milieu avec Sonia, et devant avec mon ancienne conseillère d'orientation, qui heureuse de me savoir dans une voie peu choisie voudrait me faire rappliquer dans mon ancien bahut pour parler des mérites de la fillière du transport... Ô rêve!

20h30: c'est resto chinois avec mes coupines et mes coupins. Je suis en retard, c'est pas grave tous les autres aussi! Céline est aussi dingue que si elle avait snifé 4 lignes, Clément est discret, Pauline est égale à elle-même, Chiara est en retard, Lisa aussi, Rafa attend Lisa, et Antoine est malade.

21h00: Moi au téléphone: "Rafa, tu viens ou quoi?", Lui: "Ouais j'arrive, je me fais beau pour ton anniversaire!", Moi, qui raccroche: "Hey Chiara, y'a rafa il a encore rien compris, il croit qu'on fête mon anniversaire!"
Finalement c'était moi qui avait rien compris, on fêtait bien mon anniversaire. Un beau cadeau spécial fille et un buffet à volonté plus tard, on grimpait dans la voiture pour m'offrir un cadeau encore plus beau que le premier: un CD "pour la route", composé de 9 chansons que j'adore, remasterisées et chantées par Mes copains! Qui, soit dit en passant, chantent comme des casseroles, sauf Pauline qui se la pète sur Belle demoiselle! Lol! Cramée!
J'en ai pleuré tellement ça m'a fait plaisir (d'ailleurs ce Cd est devenu officiellement mon remède contre le cafard, même Madame M. vous a félicité mes chéris!)

Samedi:

12h30:
Je me tape la cloche, chez ma mémé, avec ma grand-mère et son ex-mari (mon grand-père si on peut appeller ça comme ça), mon cousin Tom (ridiculement petit!) et sn frère Matteo qui braillait dans son couffin, et ma tante.

15h00: Je vais chercher 3D à Villiers, retoru chez mémé. Je regarde le clan des lions avec Tom, et je comprends rien à ce qu'il dit en posant des questions, alors je lui réponds en imitant les lions, ça lui plait.

17h00: direction les Arcades, je me sens bizarre quand j'y vais sans ma didine...

Soir: C'est l'anniversaire d'Anne-Claire (SURPRISE!). J'achète une fleur bizarre avec un ananas au bout (un bébé hein!) et mon bouquin préféré pour les lui offrir.
Je devais être à 19h30 chez mon Mari, j'y étais à 20h00, pile poil l'heure où l'on devait arriver au resto. Pas grave, on y était à 20h30...
Je m'attendais à un dîner entre amis, je m'étais trompée. C'était pas Mes amis... C'était tous ceux d'anne-claire (et encore), et puis ceux de sa mère aussi. Au total une bonne trentaine (en exagérant). J'ai déjà envie de partir. Mais je epux pas ce soir Je Suis SAM, mais non pas le papa attardé (référence cinématographique avancée!), celui qui ne boit pas quoi!
Finalement j'ai bien fait de rester: petit a) parce que y'avait des calamars en entrée...Ô péché! petit b) parce que y'avait des gens supers sympas que j'ai eu le plaisir de rencontrer au fil de la soirée, comme Vivian et son copain, 2 grammes 6 alias Julien, quoique un peu bourré, Franck. Et petit c) j'ai aussi eu l'occasion de ramasser paco effondré entre deux voitures, un peu de vomi sur son gilet...

Non vraiment, je suis rentrée dégoutée, mais j'ai vraiment passé un séjour GENIAL! alors merci à tous, vraiment.

Mardi 25 septembre 2007 à 16:12

Mardi 19 juin 2007 à 0:55

Attention, attention, chers lecteurs, ne vous lancez pas dans une lecture, sans être prévenus à l'avance de ce qui vous attend! Ce qui va suivre n'a rien d'un article anodin, c'est un article interminable sous forme de dialogue particulièrement dur à suivre, il concerne une rencontre particulière. Vous ne lirez pas ceci en 5 minutes, oh non! Je tiens aussi à vous avertir du danger... Ames sensibles s'abstenir sous peine de froncements de sourcils , voire de grimaces de dégoût...

Un jour, une jeune fille lit une nouvelle invraisemblable et la trouve formidable. Au dos de l'ouvrage, une adresse de messagerie instantanée. Sans trop savoir à quoi s'attendre, la jeune fille entre dans ses contacts l'adresse du jeune auteur. Et par une soirée d'automne des plus farfelue, des mois plus tard, elle le rencontre enfin virtuellement. C'est ainsi que se croisèrent les mots de deux inconnus, accordés par un besoin d'amour et une envie de folie. Une rencontre d'un autre type, pour une conversation du 3ème type...



Le 3 octobre ; 21 heures 1 minutes 24 secondes

 

La gitane dit :

Bonsoir, êtes-vous Xavier Hérisson ? Je voulais vous dire que j'ai lu votre nouvelle Destop et que, ma foi, je l'ai adorée ! Vraiment je vous trouve fantastique.

Hérisson dit :

Merci.

La gitane dit :

Non, vraiment, je suis sérieuse. J'adore votre façon d'écrire. En avez-vous écrit d'autres ?

Hérisson dit :

Oui, mais elles n'ont pas été publiées. Et vous ? Que faites-vous de votre jeune vie ?

La gitane dit :

Je suis en terminale littéraire. Etes-vous écrivain à part entière ?

Hérisson dit :

Que non, que non ! Je monte une entreprise d'informatique avec un ami (construction de logiciels).

La gitane dit :

Cela me semble bien… En réalité je n'y connais rien, mais j'imagine que cela ne doit pas être un mauvais emploi. Vous avez cessez de vous prendre pour un pissenlit, c'est déjà bien.

Savez-vous quel est mon malheur ? J'ai, en effet, perdu votre nouvelle alors que l'on me l'avait offerte. Où pourrais-je donc la retrouver ?

Hérisson dit :

Cela dépend des jours. Où habitez-vous ?

La gitane dit :    

Vous me faites rire. A paris.

Hérisson dit :

Et bien ? Pourtant ce n'est pas une évidence ! Et puis Paris est vaste… Et puis, et puis, il n'est pas bien de se moquer !

La gitane dit :

Je ne me moquais pas. C'était votre réponse… « Cela dépend ». Quelle drôle de réponse !

Hérisson dit :

Nos petits êtres humains/boutiques sont choses mobiles. En principe, vous devriez la trouvée à Rambuteau ou bien à Bastille.

La gitane dit :

Mais où ? Dans une librairie sur un stand ?

Hérisson dit :

Ce sont des colporteurs.

La gitane dit :

Ainsi, je pourrais me la procurer de nouveau. Je n'avais jamais rien lu de tel, elle était vraiment superbement farfelue cette nouvelle !

Hérisson dit :

Merci, vous êtes gentille !

La gitane dit :

J'espère que vous en publierez une autre.

 

Hérisson dit :

Peut-être, je ne sais pas trop. Comment vous appelez vous ?

La gitane dit :

Je ne me suis même pas présentée, vous m'en voyez embarrassée. Je m'appelle Vanessa, et vous ?

Hérisson dit :

Nicolas.

La gitane dit :

Enchantée.

Hérisson dit :

Vous êtes jeune, non ?

La gitane dit :

Plutôt, j'ai dix huit ans. Et vous ?

Hérisson dit :

J'ai vingt-cinq ans. Ecrivez-vous ?

La gitane dit :

Oui, pour mon tiroir ! Comment avez-vous imaginez cette histoire ? Est-ce dû à une étrange imagination ou à l'effet d'une drogue quelconque ?

Hérisson dit :

Non aucune drogue ne m'a aidé ! Je souhaitais simplement faire une parodie de livres macabres !

La gitane dit :

Et bien ! Vous avez réussi, c'est sinistre et très drôle.

 

Quelques minutes s'écoulent…

 

Hérisson dit :

Thérèse ?

La gitane dit :

Oui ?

Hérisson dit :

Vous ne disiez plus rien. J'étais inquiet !

La gitane dit :

Je m'étais absentée. Parfois mes absences sont d'ordre mental et parfois physique. Où habitez-vous ?

Hérisson dit :

Paris. Belleville. Et vous ?

La gitane dit.

Paris. Banlieue. Val de Marne.

 

La gitane change de pseudonyme pour « Marc, rejoins-moi ».

 

Hérisson dit :

Mais qui est ce Marc ?

Marc, rejoins-moi dit :

C'est mon ami, avec qui j'avais rendez-vous ce soir.

Hérisson dit :

Que fait-il ? Qui font ses parents ?

Marc, rejoins-moi dit :

Je ne sais pas s'il a encore ses parents. Il forge des luminaires.

Hérisson dit :

Alors, nous ne nous draguerons jamais ?

Marc, rejoins-moi dit :

Pourquoi non ?

Hérisson dit :

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Marc, rejoins-moi dit :

Cela veut dire qu'il n'y a aucune raison pour que nous ne nous draguions pas ?

Hérisson dit :

Je ne sais plus quoi vous dire, maintenant.

Marc, rejoins-moi dit :

Moi non plus !

Hérisson dit :

Quel âge à votre compagnon ?

Marc, rejoins-moi dit :

Je n'en ai pas. Ah ! Mais peut-être avez-vous cru que Marc me faisait office de compagnon ?

Hérisson dit :

Bon, c'est vous qui me draguez, allez hop !

 

Marc, rejoins-moi change de pseudonyme pour Vanessa.

 

Vanessa dit :

Je ne sais pas draguer un homme !

Hérisson dit :

S'il vous plaît… Concentrez-vous !

Vanessa dit :

Habitez-vous toujours chez vos parents, jeune homme ?

Hérisson dit :

Non, j'ai quarante sept ans.

Vanessa dit :

Mais vous m'aviez dit en avoir vingt-cinq ?

Hérisson dit :

C'est déjà trop vieux pour vous, jeune fille !

Vanessa dit :

Mais, alors, jeune homme, vous n'êtes pas jeune ?

Hérisson dit :

Hélas !

Vanessa dit :

Parlons sérieusement. Quel âge avez-vous donc ?

Hérisson dit :

Vingt-cinq ans.

Vanessa dit :

Seriez-vous donc dérangé ?

« Comment vous appelez-tu ? Est-ce que tu voulez m'épouser ? » Dixit Frédéric Beigbeder.

Hérisson dit :

Nicolas et tu ?

Vanessa dit :

Je ? Mon prénom est Vanessa. Je réitère ma question, monsieur, êtes-vous sain d'esprit ?

Hérisson dit :

Oui, je vous le jure.

Vanessa dit :

Ah ? Vous m'en voyez affligée. Voyez-vous, je ne peux draguer un sain d'esprit ! Etant moi-même assez dérangée

Hérisson dit :

Pensez d'abord à notre couple. Nous serons complémentaires !

Vanessa dit :

Oui, monsieur, c'est vrai. Mais l'on vous prendrait pour un fou si vous vous mettiez en ménage avec une folle !

Hérisson :

Que vaut le regard des autres en comparaison de vos si beaux yeux ?

 

Hérisson soupire.

 

Vanessa dit :

Pourquoi ce soupir, jeune homme, non jeune ?

Hérisson dit :

Un soupir d'auto affliction.

Vanessa dit :

C'est affligeant c'est vrai car vous n'avez jamais vu mes yeux.

Hérisson dit :

Etes-vous belle ?

Vanessa dit :

Ma foi, autant qu'une Vanessa peut l'être. Mais vous m'indisposez monsieur, car seul le cœur voit la beauté et non les yeux.

Hérisson dit :

Oui, vous avez raison. Le plus important reste la beauté intérieure !

Vanessa dit :

Vous êtes doué en séduction monsieur ! Autant que pourrait l'être un sain d'esprit qui draguerait une folle !

Hérisson dit :

Vous êtes aussi séduisante que pourrait l'être une neurasthénique quasi mineure !

Avez-vous déjà aimé ? Je veux dire… Votre jeune cœur, a-t-il connu les affres profonds du sentiment ?

Vanessa dit :

Oui, ma foi… Oui, j'ai aimé jusqu'à m'étouffer d'amour. Mais, moi, aucun homme ne m'a jamais aimé.

Et vous, monsieur, avez-vous déjà connu ce sentiment ?

Hérisson dit :

Autant que vous, et aussi peu en retour, ou de façon tragiquement asymétrique.

 

Un ange passe.

 

Hérisson dit :

Paulette ?

Vanessa dit :

Roger ? Savez-vous, Edmond, que l'amour est un périple contraignant ?

Hérisson dit :

Hélas, mille fois hélas ! L'âge ne fait que confirmer cette triste chose. N'avez-vous jamais été aimée, Joséphine ?

Vanessa dit :

Malheureusement non, Jean-Philippe. J'ai attendu désespérément qu'un amour me transporte le cœur, mais je l'attends toujours.

Hérisson dit :

Vous devez être si douce pourtant… Imaginez-vous parfois notre vie dans quinze ans ?

Vanessa dit :

J'y songe parfois.

Quelle drôle de conversation, avons-nous là ! Ne trouvez-vous pas ?

Hérisson dit :

Et que vous raconte votre fertile imagination ?

Vite, racontez-moi !

Vanessa dit :

Etes-vous donc si pressé ?

Hérisson dit :

Non, vous avez raison ! Nous sommes à douze rendez-vous de bien nous connaître, n'anticipons pas notre vie dans une sordide caravane. Vous alcoolique et moi violent.

Vanessa dit :

Ni dans une belle maison, avec des enfants hystériques et un chien envahissant.

Hérisson dit :

Restons dans la joie du moment. Pas de « pack vie heureuse » !

Vanessa dit :

Le mariage, est-ce votre but ?

Hérisson dit :

J'ai parfois - je le confesse- quelques désirs que je contient bien difficilement et il me tarde d'avoir enfin une épouse légitime pour les assouvir.

Vanessa dit :

Seriez-vous toujours chaste ?

Hérisson dit :

Oui.

Vanessa dit :

Permettez-moi de remettre en doute votre parole, jeune homme ! Vous, chaste ? Je n'en crois pas un mot.

Hérisson dit :

Et bien oui, j'ai connu quelquefois l'amour charnel, je l'avoue coupablement !

Vanessa dit :

Vous m'en voyez ainsi rassurer ! Car moi non plus, je ne vous ai pas été fidèle, mon amour. J'ai, moi aussi connu les plaisirs de la chair !

Hérisson dit :

Si jeune ?

Vanessa dit :

Et bien oui.

Hérisson dit :

Je suis rassuré de vous savoir adulte.

Vanessa dit :

Et si vous saviez… J'ai vendu mon corps au diable.
Hérisson dit :

Vous l'aimiez ?

Vanessa dit :

Ma foi, oui ! Autant que l'on peut aimer avec le cœur.

Hérisson dit :

Ne craignez rien ! L'infâme n'a en rien entamé votre belle innocence.

Vanessa dit :

Mais il m'a grignoté le cœur !

Hérisson dit :

Le coeur est le seul organe qui repousse.

 

Vanessa change de pseudonyme pour La gitane.

 

La gitane dit :

Est-ce vrai?

Hérisson dit :

Hélas non ! Faites l'expérience avec un jeune lapin vous verrez…

La gitane dit :

Peut-être qu'un patchwork ferait l'affaire.

Hérisson dit :

Je placerais des petits morceaux de mes propres reins, aux endroits qui vous manquent désormais. Nous les coudrons ensemble vous verrez…

La gitane dit :

Feriez vous cela pour moi?

Hérisson dit :

Tout ce qui me sera possible, je le ferai pour vous. Et vous?

La gitane dit :

Je le ferais, car si vous m'aimez alors je vous le rendrais des milliers de fois.

Hérisson dit :

Saurez vous me prêter un morceau de pancréas?

La gitane dit :
Bien sûr, un bout de pancréas !

Le serveur indique que La gitane n'est plus connectée…

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